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DARKTRIBE - "Natural Defender"



1)Fantasy…Apocalypse, 2)Darktribe, 3)End of Road, 4)Eyes have you.


Ciel sombre, éclair déchirant l’obscurité, homme masqué drapé de noir, Darktribe se présente d’entrée comme un groupe de metal, de Heavy Metal plus précisément. Que ces quatre musiciens se soient gorgés d’Iron Maiden, Megadeth et de Mercyful Fate avant de se lancer dans la composition, on se l’imagine sans peine, mais ils ont aujourd’hui à leur actif un EP de quatre titres efficace, puissant, ingénieux et autoproduit ! Encore une perle pour des labels en mal de nouveaux groupes. Marre de Trivium, du metalcore, du chant saturé ? Persuadé que le Heavy Metal s’est arrêté avec Judas Priest et Black Sabbath? C’est que vous n’avez pas encore écouté « Natural Defender ». A table !

Dès le premier morceau, Fantasy… Apocalypse, les qualités de ce groupe me claquent aux tympans. En effet, un seul guitariste pour ce combo des Alpes-Maritimes, et pas de chant saturé, gueulé, ni aucun growl sorti des profondeurs de la nuit. Le Heavy Metal se caractérisant par la dominance de la guitare et de la batterie, ainsi que par une rythmique parfaite, je savoure les jeux de Loïc (Guitare) et Julien (Batterie) qui sont à la hauteur de mes espérances. Ne fais pas du Heavy Metal qui veut ! En toute cohérence avec la veine musicale du groupe, l’habileté vocale d’Anthony rappelle les voix théâtrales couvrant plusieurs octaves de Rob Halford (Judas Priest) et de Bruce Dickinson (Iron Maiden), ainsi Darktribe plaira autant aux férus de Heavy Metal des années 1960 qu’aux amateurs de solos complexes et de palm muting. Darktribe déchaîne une rythmique dynamique (parfait exemple avec l’intro de Darktribe) en l’agrémentant de variations, d’ornements mélodiques et de syncopes. Et pour les fous de solos et de chant pur et clair End of Road est LE morceau à écouter en boucle.

Dans Fantasy… Apocalypse, la guitare est tour à tour rock, metal, prenant tour à tour la forme d’un solo puis d’une boucle répétitive saccadée et rythmique. La virtuosité dont fait preuve Loïc rappelle les influences du Heavy Metal, à savoir la musique classique, le blues et bien évidemment le rock. Depuis le premier emploi du terme Heavy Metal en 1968 dans le morceau Born to Be Wild de Steppenwolf, quarante ans après le genre musical n’est pas prêt de s’éteindre. Darktribe est actuellement à la recherche d’un label alors faites tourner l’info.

Sorti le 24 Octobre de cette année, cet EP est disponible sur "HIT Import". Régalez-vous !

Charlotte Noailles.

NEWS: Sortie de l'album "Dans les bras de Morphée"


Oyé oyé nobles gens! Sortez vos agendas, et notez cette date!

La sortie du deuxième album de Zéro Absolu est prévue pour le 14 Janvier 2010. Qu'on se le dise.

Après "La fuite", un premier maxi sorti durant l'été 2006, et son premier album "Du vide au néant" sorti en septembre 2007, Nak revient avec son rock expérimental et transcendant.
L'expression être aux anges s'impose. Pour l'avoir écouté tout l'après-midi et encore maintenant alors que je rédige ces lignes, je vous jure que j'apprécie pleinement de le découvrir en avant-première.
Merci Nak.

Prochainement, chronique de l'album, et interview du one man band.

La chronique "Du vide au néant" est disponible sur ce site.

Charlotte Noailles.

NEWS: Metal et Hardcore...Le top 5 des sorties 2009


En panne d'idée pour votre pote fada de sons robustes et bien balancés?

En ce qui me concerne l'organe palpitant bat ferme pour ces délicieux line-ups:

Dustbowl “In Recoil”


Split “Tales of Vanity”



Nephalokia “Nephalokia”



Darktribe “Natural Defender”



Black Bomb A “From Chaos”

Joyeuses Fêtes à tous!

Charlotte Noailles.

HADOUK TRIO - Baldamore


1)-2) Baldamore 3)-4) : Train Bleu des Savanes 5) Hijaz 6)-7) Nnew 8) Tourneblues 9) Dragon de Lune 10) Likembé-Vole 11) Eréboni Solo 12) Parasol Blanc 1 13) Parasol Blanc 2 14) Bal des Oiseaux

Un tourbillon d’émotions, une avalanche de sens. Fermez les yeux, lancez le live d’Hadouk Trio et ouvrez-les -intérieurement.

Vous êtes là, au milieu d’une foule clairsemée mais dont la vigueur à scander votre nom n’a d’égale que la désolation d’un paysage ravagé par les sécheresses chroniques. Et puis le meneur de votre troupe commence à lancer quelques pas qui amorcent votre danse. Complainte silencieuse qui se change en liturgie frénétique impulsée par les congas, la kora et la vibrance de l’ocarina (« Baldamore »). Et sous l’entrée des claviers, la pluie s’annonce… fine… épaisse… torrentielle.

Les terres ingrates, immaculées d’infertilité, vous remercient ; les villageois, étrillés par la rigueur du climat subsaharien se joignent à vos mouvements.

La pluie est si exaltée que vous vous réfugiez au sein d’une forêt luxuriante. Vierge de tous maux humains, vous ne vous lassez pas de contempler la pureté florale de ce lieu verdoyant et apaisé (« Train Bleu des Savanes »)… Le bruit a cessé… c’est le début de votre voyage…

Un caravanier vous vante les trésors engloutis du désert (« Nnew »). Le guide dans votre traversée des monts de Gobie vous conte avec un lyrisme débordant -aidé par les fioles de vodka arborant son attelage- ses plus ardents ébats (« Tourneblues »).

Un lancinant chant d’accouplement vient troubler votre repos sur les rives des terres australes. Vous refermez les yeux et percevez les analogies de ces doléances avec le son du doudouk (« Eréboni Solo »).

A votre lever, vous demeurez sans voix à la vue du premier vol des cacatoès de Leadbeater (« Parasol Blanc »).

Puis plus de son, vous rouvrez vos yeux et les posez sur la pochette : d’Hadouk Trio ou la quintessence des musiques du monde à la française (« Dragon de Lune »). Son chaloupé et jazzy imprimé par 3 divins instrumentistes : Didier Malherbe : doudouk, flûtes, khen, toupies, ocarina ; Steve Shehan : djembé, congas, toms, derbouka, shakers, calebasse, waterphone, daf, hang, handsonic, cymbals, cloches, archets ; Loy Ehrlich : gumbass, hajouj, kora, claviers.

Accompagnés d’invités miraculeux (Malouma Mint Meidah : Chant, Ardine Bachar Khalifé : Riq, Bongos, Nicolas Genest : Trompette).

Une entité féérique dont l’assemblage de poésies traditionnelles et de touches impressionnistes modernes prend toute sa dimension en live.

Compromis exquis entre finesse, groove et apesanteur, cet album est leur meilleur depuis des lustres…

Eveillez vos sens…

« Car Hadouk est un monde par lui-même, fait de racines aériennes et de terres rêvées, un continent imprévu qui pointe entre l’Afrique et l’Orient, un rivage improbable qui s’avance entre jazz et world, une véritable rose des vents qui se dessine sur le portulan des musiques du monde. Bref, Hadouk c’est une cosmologie en soi, avec ses constellations et ses horizons libres, ses lignes de grande transhumance et ses astres de première magnitude ».

(leur site)


Demisroussos81 (FLO)

COOPER - "Right Now!"


1)Right Now ! 2) Not Alone, 3) Mr.Me, 4)Writers Block, 5)Smile, 6)All The Parties, 7)Hero, 8)Good idea, 9)All Time Low, 10)Terrible Feeling, 11)Wherever It Came From, 12) Bear With Me, 13)Get It Over With.



« I love the 90’s ». Le punk Do It Yourself des années 90 continue de vibrer dans les artères du groupe Cooper, en nous délivrant un nouvel album, d’humeur plus rock, roll and pop que les pionniers du genre punk. Et alors ? Black Flag, Bad Religion, Living End sont autant de groupes nés pour jouer le punk, pour le transporter puis le porter jusqu’à son renouveau avec Ignite, The Offspring et les Dirty Fonzy que nous connaissons tous aujourd’hui. Le punk a étoffé ses rangs, la variété des combos et leur hétérogénéité laissent à penser que le punk est mort, mais les Cooper ne sont pas de cet avis, pas plus que les labels Kung Fu Records (distribution dans le monde entier) et Kicking Records (France/Espagne) qui les distribuent. Brutal tel qu’il le fut, pêchu comme il l’est aujourd’hui, le punk n’est plus celui des origines, mais pas mort, pas encore.

De la bonne humeur mes amis ! C’est grâce au producteur Bill Stevenson, légende punk connu comme le batteur des Descendents (rien que ça), que le mois de novembre vient de nous gratifier de ce très positif cinquième album. Pour une grande amatrice de Social Distortion, Therapy, NOFX et The Lemondheads, il était impossible de passer à côté. Que les choses soient dites : Cooper ne fait dans l’innovation, ni heureusement dans la pop adolescente, mais nous emmène casque sur la tête vers les sentiers du punk rock de Morphine et de Vandals, les moteurs vrombissants, généreux, porteurs de riffs dynamiques. Nouvelle philosophie de vie pour les trois gentlemen de Cooper. Et c’est là qu’entre en scène la signification du titre de l’album "Right Now!". Parce que ça fait punk? Parce que Cooper décidé à rouler des milliers de kilomètres entre Black Flag et Propaghandi ? Non, parce que la vie s’attrape dans l’instant et se savoure dans des riffs bondissants. René van der Zee, chanteur et guitariste ayant subi une attaque en 2005, la seule conduite est désormais celle de l’instant. Vous allez rapidemment vous mettre à scander « Smile again » et « Right Now » sans même y faire attention, et si le rythme continue tel quel, dans trois jours je serai encore en train d'écouter "Right Now!". Bonne écoute à tous !

Charlotte Noailles.