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NEWS: Un an et demi à Paris - J'en veux encore

Pierrot et Hannah-  Dernière soirée de la miss avant départ à Shanghai pour un an

Gros coup de foudre en  avril 2011  lorsque je débarque à Paris.  La ville que je croyais détester est devenue celle que je ne veux plus quitter. Pour moi, elle ne représente pas moins que la ville de l'épanouissement personnel et du dynamisme. C'est ainsi que je la vois depuis Albi (où  je suis de retour depuis dimanche et  que j'ai envie de quitter illico pour retourner à  la capitale).  J'adore le sud,  le calme, les écureuils dans le jardin,  les oiseaux qui chantent, et pourtant quand tous les potes me demandent quand je reviens mon petit coeur sensible se presse. Les potos ! J'arriiiiiive! Dès que taff je trouve, hop hop hop je vous retrouve. Merci encore  à mes 4 vaillants gaillards qui sont venus m'aider à déménager samedi. Passer deux semaines sans vous voir, vous et tous les potes, ça va me mettre le blues, mais il suffit de se rappeler la chance que j'ai eu de venir à Paris et de vous rencontrer (que c'est cul cul, hi hi mais c'est assumé). 

Et donc?
Alors que j'arrive en avril 2011  à Paris,  mon stage d'attachée de presse aux Editions du Matagot me permet de rencontrer des parisiens drôles, joueurs, adorables et dynamiques.  Un  vrai bonheur ! L'on me disait que les parisiens étaient froids et qu'ils n'intégraient pas facilement de nouvelles personnes dans leur cercle, ah oui?  A Albi mon cercle à la fac s'étendait plus ou moins à  4  personnes... rien à voir avec ici !

Chez moi  - Que je l'aimais cet appart  !

Les gens se retrouvent beaucoup dans la capitale, et autour de nombreuses passions (foules d'associations, foules d'événements et de sites où les gens se donnent rdv alors qu'ils fréquentent juste les mêmes sites internet). Alors que je connais à peine un pote rencontré au stage, je suis invitée partout et depuis lors je ne quitte plus ceux qui sont devenus le fer de lance de notre bande de 10 joyeux lurons. C'est  simple, je n'ai jamais de toute ma vie rencontrer autant de  gens.  Oui, le métro c'est chiant (et ça sent généralement pas la rose), oui les loyers sont chers, oui les gens y sont pressés, et ça ne les empêche pas d'être méga dynamiques et  adorables (faut croire que je ne suis tombée que sur la crème  de la crème. Chanceuse hé  hé).
Bar Les Furieux -  Rock / metal

Je ne compte plus les soirées que j'ai organisé chez moi,  les soirées montées en improvisation avec spontanéité et bonne humeur (c'est  simple, ces deux dernières semaines, puisque je savais qu'il fallait rentrer un jour, c'était potes à la maison tous les jours). Depuis tout ce temps, on en a fait de bons repas autour de mon appareil  à fondue ou  à raclette, nous sommes bien murgés la tête à la rue Mouffetard et aux Grands Boulevards, nous sommes bien  marrés  autour de bons jeux de cartes et de plateau, avons bronzé au parc Montsouris et aux Buttes Chaumont... On a tellement partagé pendant 1 an et demi,  avons intégré tant de nouvelles personnes au groupe déjà gros. On a mixé les potes de stage avec les potes musicos,  et désormais tous les ex-stagiaires d'Ubisoft connaissent mes grands potes rédacteurs et gamers  que j'avais rencontré plus tôt. Tous, on a pas arrêté de se faire de bonnes après-midi au soleil, au théâtre ou aux abords des grands monuments de Paris en savourant la richesse et la multiculturalité de la capitale.


Je ne compte plus les concerts  ni  les superbes rencontres qui réchauffent encore le coeur rien qu'à y  penser. Il  suffit se me rappeler les deux visites d'appart de jeudi dernier alors que des potes sont à la maison et qu'une première fille arrive avec son copain pour voir mon studio et potentiellement le reprendre. Bonne ambiance, ils voient  mes jeux de plateau  sur les étagères, le courant passe de suite. On discute pendant 1h20 dans l'appart alors que la visite elle-même avait duré 3 minutes (21m2 c'est très petit à visiter normalement...).

Rebelotte, la visite suivante,  une autre demoiselle super sympa avec qui on sympathise  tellement qu'on l'invite à venir rester  manger chez moi. Et lorsque je sors ma table (planche coupée chez un magasin d'à côté pour le bien de  mes soirée), totalement taggée, elle nous dit nous trouver de plus en plus cool !  On a pris les contacts de tout le monde, et soirée tout bientôt à mon retour. Les rencontres difficiles à Paris? Mais d'où? 
 Les artistes ;) William, Pierrot, Samuel, Emeric, Clara,  Tsy-Jon, Antoine,  et Hannah (depuis la Chine,"Gossuuu" marqué à sa place). Les absents qui auraient voulu y écrire: Manue, Emma, Fred.

Revenons à la table taggée?  Une table, mais pourquoi? C'est étrange, un  peu fou,  mais j'ai un rituel depuis mon premier appartement à La Rochelle:  tagger mes tables avant de les jeter (trop grandes à transporter  à chaque fois pour les déménagements  en voiture). C'est le dernier hommage que j'organise pour elles. Le but? Que tous les amis qui en ont profité pendant tant de soirées viennent lui dessiner ou gribouiller une jolie mine avec des marqueurs indélébiles avant que je ne la descende aux ordures (snif). Gros succès, et on voit là qui dessine bien et qui (hum hum) dessine comme une enfant de 3 ans. Lorsque je reviendrai  faire l'état des lieux fin septembre,  plutôt que de la jeter, un pote m'a proposé de la reprendre et de la stocker  chez lui (elle est trop belle faut dire). Et là ! ça sera un vrai challenge, car elle fait 2m02 sur 70 centimètres. Imaginez ça dans le métro.  On  va en faire rire et galérer des gens (mes excuses par avance). Mais j'ai  déjà hâte!  Encore un truc d'apparence con et ridicule qui va faire de bons souvenirs. Tout le monde trouvait que ça aurait été super dommage de la jeter, alors si on peut la sauver on fonce!


Après huit mois de stage chez Ubisoft, l'agenda bourré à craquer de gens à  voir et de  choses à faire, il ne me reste plus qu'à trouver un emploi d'attachée de presse après mes 2mois et demi de vacances bien méritées à vadrouiller partout  (Flers, Bordeaux, Toulouse, Calella de Palafrugell  !!!!).

Et puis il y a ce CDD de un mois chez Greenpeace que j'aimerais décrocher. Je veux vraiment y retourner, notamment pour servir cette ONG dont je suis adhérente depuis 3ans et demi. Après ma première soirée de départ, je n'ai cessé de reporter mon retour dans le sud. J'ai fini par faire 3 soirées de départ au total et à enchaîner soirée sur soirée, et c'est même devenu un sujet de plaisanterie le "Cha tu ne partiras jamais". Non, définitivement, je ne veux pas quitter la ville qui me fournit autant de concerts et de rencontres géniales.

Suite au prochain post ! (quand je prendrai le temps de faire à nouveau des news de musique). D'ailleurs, W-Fenec a changé de format. Vous avez vu ? Ca sera désormais un magazine, et au menu du numéro 2 de ma part vous aurez les derniers KomaH, Devil Sold His Soul, et  Katatonia à lire. Enjoy !

Et  sinon,  je suis toujours rédatrice pour Jeu de Rôle Magazine depuis novembre dernier donc je chronique des livres et des jeux de plateau  dans chaque numéro.  Yes ! Merci aux éditeurs qui me font confiance et m'envoient toutes leurs sorties.   

Si je trouve un job à Paris (dans la com' c'est pas facile en ce moment mais je trouverai!),  c'est go pour une colloc avec un  poto, et c'est reparti  !

Charlotte Noailles