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NEWS: Ahimsa "Inward Movements"


Le groupe Ahimsa est une tuerie de post-hardcore mélodieux. Composé de cinq niortais, le groupe est une jeune création (2009) et pourtant on ne trouve aucun des défauts relatifs aux jeunes pousses (l'ensemble est cohérent, le chant parfait, les musiciens au sommet de leur forme).

Vous l'aurez compris, à mes yeux leur premier EP est une grande réussite, sans rien à redire. Pour vous faire rapidement un avis sur le groupe, sachez que "Inward Movements"est en téléchargement libre sur leur myspace. Les cinq titres de cette première autoproduction sont à la hauteur des grands Cult of Luna (je vais peut-être en fâcher certains en faisant la comparaison, et alors?).

Leur premier album en cours de composition risque de faire beaucoup de bien à mes oreilles, et aux vôtres!

Soutenez-les!

Chronique d'Inward Movements sur W-Fenec.

Charlotte Noailles.
Chroniqueuse pour Collective Anthem/W-Fenec/Adn Sound

NEWS: Partenariat avec Domino Media Agency

Collective Anthem participera bientôt à la promotion web d'artistes pour Domino Media Agency.
On trouvera entre autres les groupes:

Moleskin (rock)
Kwoon (post-rock classe)
Black Rainbows (stoner-rock)
Cecilia::Eyes (post-rock très classe)
Rescue Rangers (stoner rock)
Thot (rock/indus/electro)
FlyingDeadMan (trip-hop)
V13 (noise-rock/metal)
Rite (stoner/metal/punk)

"Agence de communication indépendante spécialisée dans la promotion musicale et le développement marketing".


Charlotte Noailles.
Chroniqueuse pour Collective Anthem/W-Fenec/Adn Sound

MY OWN PRIVATE ALASKA - "Amen"

1)Anchorage, 2)After You, 3)Die for me, 4)Broken Army, 5)Where did you sleep last night? 6)I Am an Island, 7)Amen, 8) Kill me Twice, 9)Page of a Dictionary, 10)Just Like You and I, 11)Ode to Silence.

Deezer

Lorsque je découvre My Own Private Alaska en 2008, c’est par l’intermédiaire d’un ami qui me dit détester « le gueuloir infâme qui sert de chant au groupe ». Aimant généralement ce qu’il déteste, et particulièrement le metal (pour le chant saturé entre autres), je m’empresse d’écouter le groupe le soir même, surtout que le concept me parait novateur. Ils ne sont que trois, sans guitare ni basse, juste trois, un chant, une batterie et un piano. J’en avais entendu parler jusqu’alors par connaissances interposées, mais sans jamais prendre le temps de découvrir leur musique. Avant l’écoute, je reste un brin dubitative, serait-ce du post-rock assoupissant qu’un brailleur tenterait de rendre plus dynamique en crachant plus de bave sur son micro que de sons ? Sûrement du post-hardcore, un groupe comme tant d’autres en somme. Que nenni ! L’année d’après je réalisais la chronique de leur EP en chantant les louanges du groupe. Comme le renard au petit Prince, j’entendais cette musique non consensuelle me susurrer, « S'il te plaît... apprivoise-moi !». Elle était pourtant mal partie pour m’émouvoir.

Première impression à l’écoute de leur EP, ça gueule en effet screamo, mais bizarrement je digère tout en maudissant le chant, et pourquoi ça ? Le piano qui accompagne ses deux compères de scène m’envoute complètement. Background personnel… Née dans une famille nourrie de musique classique, le piano est un instrument que je vénère, et j’assiste pour la première fois à un conflit extrême entre les genres. My Own Private Alaska m’apparaît comme un monstre musical déformé par le syndrome de Protée (on connait tous Elephant Man dont l’histoire fut portée à l’écran par David Lynch). Logiquement se forme dans mon esprit cette image repoussante d’une musique contre-nature. A mes yeux, le chant souillait le piano. Point barre. La violence mesurée ne m’intéressait pas, je cherchais la violence sans la trouver entièrement, car réservée, ténue. Habituée à du hardcore franc et massif (Black Bomb A, H-Tray, Time to Burn… il fallait que ça crame), la frustration eut raison de ma patience au bout du deuxième morceau. Cette nouvelle recette était trop épicée à mon goût, elle avait le goût de rassis. La réunion atypique d’une limpidité musicale à celle d’un choc vocal me laissait sur une impression nauséeuse. « C’est quoi ça ? Mais tout fout l’camp ma bonne dame ! ». Eh oui, et que c’est bon avec le recul.

Pour ne pas vous livrer l’intime de la bestiole, je ne décortiquerai pas l’album, pas aujourd'hui. Cette chronique est un historique de ma découverte plutôt qu’une analyse détaillée des pistes et mon avis reste changeant, ma vision du groupe en constante mutation, et je ne veux que vous détailler les composants de la tracklisting pour cette fois. Et donc ? Sur les onze morceaux d’Amen, on en retrouve quatre de l’EP (bonne nouvelle a priori), et pourtant c’est là qu’on se fâche. C’est une grosse déception, car Die for Me, I Am an Island, Page of a Dictionary et Kill me Twice ont été réenregistrés pour la version « album » et ça ne rend pas le même substrat de violence sublime si délectable de l’EP (exception faite pour Die for Me). Quelqu’un qui n’aura pas écouté les six premiers nés n’y verra que du feu, ne pouvant faire la comparaison pour l’instant, mais autour de moi tous regrettent l’humeur plus noire et romantique de l’EP. L’expérimental a pris plus de place sur Amen, le son est plus vaporeux, trop post-rock à mon goût. Même si My Own Private Alaska continue de m’impressionner (dans les nouvelles compositions Anchorage et Amen), dans l'ensemble l'album ne m’accroche pas autant que l’EP. Moins de haine cathartique, moins de cette rage impérieuse et tenace qui m’avait envouté tel un poème de Baudelaire. Question de nuance, légère peut-être, mais visible pour moi. J’attendais trop de l’album, et il ne s’est pas révélé à la hauteur de mes attentes même si à chaque nouvelle écoute d’Amen j’entends les morceaux me demander de copiner. Alors le renard triomphera, triomphera pas ? J'attendrai de les voir une troisième fois en concert pour faire un bilan de santé.

"Le lyrisme de la souffrance est un chant du sang, de la chair et des nerfs", Cioran dans Sur les cimes du désespoir.

Charlotte Noailles.

NEWS: Sortie du nouveau Parkway Drive en Juin


Après "Killing with a smile" et "Horizons", la troisième galette des australiens est fin prête à sortir. Le 28 Juin, "Deep Blue" arrive dans les bacs! Guettez cette date et affutez votre headbanging, le titre Sleepwalker tout juste posté sur leur myspace annonce du grand, du lourd, et l'excellence d'un metalcore brute et mélodieux. La vidéo Parkway Drive Album Trailer donne déjà envie d'y être. Quant à voir le groupe en concert c'est une autre paire de manches puisqu'aucune date en France n'est prévue dans leur tournée.

Charlotte Noailles.

THE LAST EMBRACE - "Inside"

Myspace

1)Introspection, 2) Mother, 3) Somewhere in the dark rain, 4) Inside, 5) Can you ? 6) Broken, 7) It says, 8) Eclipse, 9) To dispel inner fears.


L’album “Inside” est le premier né de The Last Embrace, un groupe de metal atmosphérique originaire de Paris. Tout de suite, on se méfie… atmosphérique, c’est à dire? Serait-ce une énième copie de Theatre of Tragedy, Epica ou Nightwish ? Non merci. Heureusement, leur metal n’a rien à envier à la veine symphonique des groupes cités, et si la perspective d’un groupe mené par une chanteuse au chant clair ne vous repousse pas, prenez le temps de monopoliser vos oreilles quelques minutes. Pour ceux qui connaissent le groupe Virgin Chapter, la définition d’« atmosphérique » est sensiblement la même pour les deux groupes (au niveau instrumental). « Inside » est un album raffiné qui nous épargne les élans dépressifs souvent spécifiques à cette veine musicale (Anathema, Katatonia, etc).

Sorti avant « Aerial » (deuxième album en 2009), « Inside » a déferlé sur les radios metal et la presse spécialisée en 2006 (sur le label Longfellowdeeds records), et a permis au groupe d’être programmé aux côtés de Paradise Lost, The Gathering, Vanden Plas, ou encore After Forever… des pointures du metal dont la visibilité médiatique a nourri le succès de The Last Embrace et a encouragé le groupe à affirmer son identité originelle (chant clair féminin, compositions feutrées, voluptueuses et puissantes). Ainsi, on découvre calmement l’album grâce à une entrée au piano sur Introspection (ne grondez pas, l’originalité vient plus loin). La plongée dans leur metal atmosphérique est céleste et révèle une union délicieuse entre rock alternatif (clavier, sons acoustiques, boucles rythmiques) et chant diaphane. Le rendu final est parfait. Au micro, Sandy nous transporte de sa voix claire et angélique, purgée des growl et autres hurlements bestiaux mettant d’habitude la « Belle » et la « Bête » en contraste (si cette recette vous tente, écoutez l’album « Dualité » de Leiden). Quelle classe ! Somewhere in the dark rain allie arpèges limpides et atmosphère sublime (chant de Sandy). Quelle voix! Le morceau Inside est instrumental, folk et atmosphérique, se rapprochant de la musique traditionnelle avant de retrouver sa puissance metallique et exaltante avec Sandy et une rythmique ondoyante (jeu de la basse et des guitares bien balancé). Dans Can you ? l’énergie du groupe se fait plus présente, emportée par un chant suave et éveillé. La rythmique du groupe est changeante et chaque fois parfaitement maîtrisée. Sur It Says, l'ambiance est plus musclée avec des accents death au début du morceau et d'impérieux passages saturés.

Les neuf morceaux de cet album valent sans exception le détour, et s’il fallait choisir un titre phare de l’album je serais bien en peine de le nommer. Bonne écoute ! Je reviendrai sur The Last Embrace dans peu de temps.

Charlotte Noailles.

NEWS: Concert au Bikini!


Que j'aime rentrer dans le sud! Mercredi 12 Mai (eh oui ça approche), le Bikini propose une grosse soirée avec les groupes Manimal (avec quelques morceaux du nouvel album!), My Own Private Alaska (qui a sorti son premier album "Amen" cette année), Magyar Posse (groupe d'electro rock big beat finlandais), et Naïve (interviewé sur ce webzine, et dont le premier album "The end" est un mélange de trip hop/electro/metal).

Avant l'ascension, faites les fous, vous aurez quatre jours pour vous en remettre.

Concert à 20h00 à la salle du Bikini à Ramonville.
En prévente: place à 8 euros, 10 sur place.

Charlotte Noailles.