«I saw the devil in my eyes », « Babylon », « the sun », « lust and greed », « lust and glory», nombreuses sont les allusions à la déchéance de l’homme dans le nouvel opus des italiens de Black Rainbows. Sorti en 2009, ce deuxième album intitulé « Carmina Diabolo » est à la croisée de la culture italienne (imprégnée d’un lexique religieux très présent dans les expressions courantes), du heavy stoner et des groupes des 70’s comme Black Sabbath, Kyuss, Monster Magnet ou encore Fu Manchu. Un mélange qui fait carburer le groupe à pleine vitesse. Montez le son !
Stoner, groovy, des paroles rock’n’roll chantées tout en anglais au timbre de voix grave et dynamique, bienvenue dans le « Space Kingdom » du trio. Gabriele (chant, guitare) dévoile la part de mysticisme du groupe dans de nombreux passages : choeurs indiens et banjo dans « What’s in your head », magie noire dans «The Witch » et « Carmen Diabolo». Les allégories sont nombreuses pour illustrer les mauvaises influences sur l’esprit humain. Heavy rock groovy et puissant, le son de Black Rainbows chante le rock comme le moyen de réaliser sa catharsis, « I wanna play rock’n’roll, I wanna play it under the sun, You’re gonna burn a side of your dirty mind » (« Under the sun »). A en croire la pochette de l’album, le trio de Black Rainbows est surveillé par l’oeil de la providence ou “l’oeil omniscient”, symbole entouré de rayons de lumière représentant l’œil de Dieu surveillant attentivement l’Humanité. Egalement présent au centre du livret, the « all seing eye » nous regarde en témoin impassible tandis que l’écoute de ces douze titres heavy rock/stoner a comme effet direct de nous donner envie de partir « Straight way to hell ». Dignes héritiers de Nebula, Fatso Jeston et Fu Manchu, le heavy rock stoner a encore de beaux jours devant lui.
Charlotte Noailles
0 comments:
Enregistrer un commentaire