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NEWS: Interview de Split


Bonjour messieurs. En écho à ma chronique sur votre EP, je vais profiter de cette interview pour nourrir ma curiosité de musicienne. J’ai particulièrement aimé l’entrée en matière de « Tales of Vanity » avec le morceau "D’eau claire et d’acier". Le piano est accrocheur, limpide, rythmé, auquel s‘ajoute différents arrangements qui font merveille. Vous avez un pianiste en herbe dans vos rangs, ou est-ce un passage préenregistré ajouté au morceau ?

Thierry (Guitare): Au départ, ce passage a été composé pour deux guitares acoustiques, mais comme nous avions déjà "Tales of Vanity" en guitare acoustique, on s’est dit que pour une intro le piano serait un bon compromis. Alors c’est Flave, l’ingénieur du son de tales of vanity et également compositeur, qui a retranscrit la compo pour le piano. Nous voulions quelque chose de soft sans que cela sonne electro non plus, et je crois que Flave nous a bien compris.

Depuis la sortie de votre premier EP en juillet 2009, la promotion du groupe va-t-elle bon train ? Votre myspace annonce l’ambition de faire connaître Split à travers toute la France. De ce côté-là les choses bougent-elles ? Un label vous aurait-il approché ?

Thierry (Guitare): Nous le savions déjà avant de commencer, mais je crois qu’on s’en rend compte de plus en plus, la démarche pour faire connaître l’EP est encore plus compliquée que de le réaliser.
Notre démarche se décompose en deux phases.
La première était de faire parler de notre EP, par les webzines, presses spécialisées, myspace, lastFM (qui fonctionne plus pour l’étranger).
La deuxième phase est d’aborder les labels ou associations qui pourraient nous aider à s’exporter un peu plus loin que la Lorraine.
Nous avons quasiment terminé la première phase et nous sommes agréablement surpris des critiques à notre égard.
Quand à la seconde phase, elle nous semble plus délicate, car même si le groupe a déjà 10ans, c’est en fait notre première expérience dans ce domaine et nous cherchons évidemment des labels susceptibles d’être intéressé par notre musique, ce qui n’est pas facile. Mais nous allons bien finir par trouver un compromis.

Votre timbre musical est particulièrement riche et personnalisé. Il y a des compositions hybrides qui embrassent une multitude d’influences. Depuis la création du groupe, avez-vous toujours été inqualifiable ou davantage trash, death, hardcore ?

Christophe (Batteur): Je crois qu’on a toujours rigolé des étiquettes qu’on a tenté de nous donner.
En effet, depuis toujours, on s’est jamais trop soucié de coller à un style ou à une mode particulière. (Peut-être à tort car cela aurait sûrement facilité nos démarches ou nos candidatures pour certains festivals.)
Disons qu’avant tout, nous jouons pour nous faire plaisir, le style qui ressort de notre musique n’est pas vraiment étudié. D’ailleurs, il n’est pas défini. Nos compos évolueront tout le temps. Même si elles resteront dans la famille metal. Enfin, je crois (sourire).

Comment se passe la promotion en Lorraine? Le coin est fréquenté des metalleux, ou avez-vous du bouger davantage pour vous faire connaître ?

Laurent (Basse): Nous avions pas mal de concerts de prévu pour Novembre/Décembre essentiellement en lorraine, mais ils ont été quasiment tous annulés par les orgas. Du coup, c’est un peu le creux de fin d’année. C’est dommage. La lorraine est assez réceptif pour le metal, il reste encore des viviers de chevelus à droite à gauche. Pour ce qui concerne le reste de la France, on est évidemment preneurs, mais c’est vrai qu’on galère pas mal faute de contacts.

La technique, la maturité et la précision sont des qualités qu’on trouve rarement dans un premier EP. On ne pourra que se régaler avec un album. On dit toujours de ne pas tuer l’ours avant de l’avoir tué, mais pouvez-vous déjà annoncer un LP, ou vous laissez-vous du temps pour promouvoir « Tales of Vanity ? ».

Split: C’est vrai que dans les chroniques qu’on a reçu sur "Tales of Vanity", on est en droit d’attendre un LP, alors évidemment on en parle déjà. Nous ne sommes pas professionnels, et la composition d’un album va forcement nous demander pas mal de temps surtout si l’on veut conserver le style du notre EP. Disons que ça prendra le temps que ça prendra. En priorité, on va faire la promo de TALES OF VANITY.

Le morceau «Tales of Vanity » est très différent du reste de l’album. Une nostalgie de la guitare acoustique et classique semble s’exprimer par la douceur inhérente du morceau. L’absence du chant accentue le contraste avec le reste de l’EP. On trouve une foule de tempos et de rythmiques dans vos quatre morceaux, une volonté de trancher avec un genre prédéfini ?

Adrien (Chant et Guitare): Encore une fois, nous composons sans trop nous soucier de la forme finale de la compo. Alors en final, c’est vrai que comme nous n’avons pas vraiment de modèle stylistique, nous tranchons peut-être avec les autres styles metal. Et d’ailleurs nous nous en rendons compte pendant les concerts où bien souvent le public est un peu perdu par nos structures.

Votre prochain concert a lieu en Lorraine le 12 décembre au bar le No Man’s Land. Le nom annonce la couleur ! Sans lister une foule de groupes trash et metal qui vous ont dorloté depuis toujours, quels sont respectivement vos trois groupes phares ?

Split: Pour faire simple, je pense qu’on écoute plutôt la même chose et que je pense qu’on peut retrouver les influences de Between the Buried and me. Undying et the August burns red dans la musique de SPLIT.

Pour revenir à la pochette du groupe, j’y ai vu une référence au film "Château dans le ciel" de Hayao Miyazaki, mais aussi un cri d’alarme sur l’état actuel du monde. Dans vos paroles, quel message cherchez-vous en particulier à transmettre ?

Adrien (Chant et Guitare): Après avoir questionné le graphiste sur ses influences, je crois qu’il n’avait pas fait exprès pour le clin d’œil sur le château de Hayao Miyazaki. Donc simple hasard.
En ce qui concerne cette pochette, ce que nous voulions, c’était uniquement sortir d’un cliché trop metal habituel, où souvent la mort est mis en premier plan. Nous sommes loin de ces idées là, et nous avons cherché à trouver quelque chose d’original pour la pochette, vue les remarques des gens sur cette dernière, ça a l’air réussi.
Nous n’avons pas pour but de moraliser les gens qui nous écoute, nous véhiculons aucun message de haine, ni d’amour d’ailleurs (sourire). Nous pensons avons tout que la musique est là pour divertir et pour pas se prendre au sérieux. Ca c’est le rôle des politiciens et des gens raisonnables.

Eh bien merci beaucoup messieurs, et surtout avertissez-moi si vous passez à Nantes, Bordeaux ou Toulouse. A suivre!

Charlotte Noailles.

4 comments:

N a dit…

Bravo pour cette surenchère Carlita !!

Thibs a dit…

Et si quelqu'un surencherit, dare-dare je surencheris, cheri... cheri!"
- Ultra Vomit

J'ai pas pu m'empecher, hihi! ^^

coconut a dit…

Ultra Vomit! Ca me rappelle le concert de juin dernier!
...
avec Psykup le même soir. Ouiiii Thibs je suis cruelle avec toi hé hé hé

N a dit…

Nan décidément, c'est la classe d'avoir la possibilité d'entretiens sur le site. Re-Bravo.