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G.A.S DRUMMERS - "Decalogy"



1)25th Hour, 2)Teenage Wasteland, 3)Generation Mama, 4)Helpless, 5)American Bliss, 6)Back Among The Dead, 7)Paper Tigers, 8)Black Wind, 9)South, 10)Where To Go, 11)Liberation, 12)One Word, 13)Family Day.

Et de cinq ! Demain sort « Decalogy », le nouvel album des G.A.S Drummers distribué par le label Kicking Records, un treize titres bouillonnant d’influences musicales et de vitalité scénique. A noter que l’album a été intégralement enregistré en Live pour transmettre au mieux le mordant de leurs compositions. Mieux qu’un jus d’orange multivitaminé, les G.A.S Drummers vous rappelleront le rock des 60’s, 90’s, le folk, en passant par la power pop et le punk, le tout soutenu par des textes inspirés des préoccupations de la X Generation alors inquiète quant à l’avenir (difficultés à trouver un emploi stable et bien rémunéré).

Les G.A.S Drummers pour leur part agitent toujours leurs instruments, parcourent le monde (plus de 500 concerts et 8 tournée européennes) et scandent clairement : « I won’t beat my head against the wall, I won’t say the words : I’m getting old » (Teenage Wasteland), « I am no citizen, I am a foreigner » (Generation Mama). Les préoccupations sociales et écologiques sont la sève qui nourrit et anime le groupe. Les paroles sont de qualité égale aux compositions, car en chant clair, accessibles, car compréhensibles et reflétant parfaitement le malaise ambiant ressenti par la jeunesse désoeuvrée. Dans American Bliss (Le Bonheur Américain), la vision des USA reste inquiétante, « A tooth for a tooth and an eye for an eye » (Œil pour œil, dent pour dent), « Our cities are parkways of bodies and sirens … Without a hope I’m here ». Le groupe dénonce la Loi du Talion et le cercle vicieux de la vengeance, mais pourquoi avoir réduit ce message au continent Américain ? Mystère.

Sur les morceaux Where to go, Back Among the dead, le folk prend le dessus sur les ascendants punk du groupe, les paroles prennent une saveur douce et mélancolique. « This is my last chance. But baby I don’t. I don’t know where to go ». Avec ces morceaux intercalés des titres Black Wind et South, apologies de la nature, on peut se demander si le groupe ne finira pas au fond d’une forêt, loin de la civilisation bruyante et polluante : « In the woods … It breaks the silence, it brings the hope », « Theses mountains and the South appears like that : Honest, quiet and simple… I drank the water from the rivers… This land is for everyone who ever ».

Sur ce, je vous laisse avec le punchy One Word dans les oreilles (avec de l’harmonica s’il-vous-plaît). Enjoy yourself.

Charlotte Noailles.